En effet, aujourd'hui, ce sont 60 magasins qui sont menacés de fermeture soit 220 emplois et autant de familles sur le point de basculer dans la précarité. « On espère pouvoir sauver autant d'emplois que possible », déclarait Maître Philippe Pradal, l'avocat mandaté par les salariés.
Ce vendredi 18 janvier entre midi et deux, la cinquantaine de salariés de Defi Mode Brioude ainsi que dans les deux autres magasins de Haute-Loire (Langeac et Yssingeaux) se sont mis d'accord sur la création d'une Société coopérative et participative (Scop), à travers laquelle les salariés espèrent trouver une solution de reprise pour les 60 magasins de Defi Mode. « Nous voulons sauver le plus d'emplois possible et si des salariés perdent leur emploi, nous voulons qu'ils puissent bénéficier de réelles mesures d'accompagnement. »
Vendredi, Christel Delherme, déléguée syndicale CGT de l'entreprise accusait notamment la direction de Defi Mode de ne pas avoir cherché à sauver des magasins ainsi que leurs fonds de commerce en cherchant d'éventuels repreneurs. A travers la Scop, nul doute que les salariés devraient rapidement faire une offre de reprise. « Les salariés ont découvert plusieurs irrégularités de gestion qui ont fait fondre la trésorerie comme neige au soleil », ajoutait l'avocat. Et Christel Delherme de terminer : « Les repreneurs de l'entreprise choisis par Vivarte ont mené sciemment l'entreprise à la cessation d'activité en ponctionnant 30 millions d'euros de trésorerie en peine deux ans ! Ce qu'il faut, c'est vendre et avec l'argent récolté, financer un PSE, se porter candidat pour la reprise et ainsi sauver le plus d'emplois possible. »
De son côté, la direction de Defi Mode, qui n'a pas répondu à nos sollicitations, a dit nous faire parvenir un communiqué en fin de journée.
Géraldine Garcia 
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